L’associatif, un business (presque) comme les autres ? Ou pourquoi adhérer à l’AVEF …

27/02/2023

Non classé - Vie de l'Association

Au fond, quelle(s) différence(s) entre la gestion d’une association comme celle qui nous réunit ici (AVEF) et une entreprise lambda (quelle qu’en soit l’ampleur). Nous y retrouvons toujours des dépenses, des recettes, des fournisseurs à payer, des paiements à recouvrer ; bref, un budget à gérer. Cependant, le principe associatif fait que l’équipe dirigeante est tout autant bénévole qu’elle est hétérogène dans son origine (praticiens, cliniciens, salariés etc.) et sa répartition géographique.

L’AVEF dispose d’un site internet (comme la plupart des entreprises), communique régulièrement sur les réseaux sociaux (comme la plupart des entreprises), est soumis à la concurrence (comme la plupart des entreprises)… Au-delà des nombreuses similarités (et différences), cet investissement associatif a bien entendu un sens et une finalité, qui ne sont pas financiers (hormis le nécessaire équilibre budgétaire) mais bien orientés vers les différents services rendus à notre profession et au cheval.

Cette notion de « service », qui n’est pas limitée au seul domaine associatif, est sans aucun doute vertueuse dans sa finalité. Ainsi par exemple, la traditionnelle et historique offre de formation en présentiel (Roissy & Journées Annuelles) s’est notamment vue étoffée d’une version distanciel, de webinars mensuels, d’ateliers (à cheval ou à pied) parcourant la France pour le côté pratique. Toutes les formations captées sont systématiquement disponibles en replay dans un délai d’une semaine maximum ; toute l’offre est disponible à partir d’un accès unique : www.avef.fr. Par ailleurs, les canaux de l’AVEF se sont également étoffés d’un groupe WhatsApp permettant une communication rapide et ciblée auprès des adhérents en cas de besoin.

Quizz – Parmi les réponses suivantes, quel est l’élément sur lesquels l’AVEF peut intervenir ?

  • La revendication d’une médecine éthique du cheval, dans le respect du bien-être animal, en adéquation avec le code de déontologie et les lois sanitaires.
  • La valorisation de la formation technique et intellectuelle de ses adhérents.
  • Le soutien du vétérinaire équin dans ses droits, ses obligations légales et techniques.
  • La défense des intérêts matériels et moraux des vétérinaires équins.

La formulation de la question n’a sans aucun doute piégé personne ; toutes les réponses faisant intégralement partie des missions de l’AVEF ! Maintenant, posons-nous la question suivante : parmi les réponses ci-dessus, quelles sont les éléments que vous recherchez auprès de l’AVEF ? Aviez-vous (réellement) en tête l’ensemble de ces missions ?

En bref, l’essence même de l’AVEF repose sur deux actions majeures, distinctes mais non exclusives l’une de l’autre : la formation continue et la défense de la profession. Parfois, par le passé, reproche a été fait à l’AVEF de ne pas mettre en valeur cette dernière ; cantonnée à une sorte de travail dans l’ombre ? À nouveau, le parallèle avec le monde de l’entreprise nous rappelle l’importance du « faire savoir », sans lequel le « savoir-faire » n’est rien !

Ainsi, vous pouvez retrouver sur le site internet de l’AVEF, les infolettres… l’ampleur du travail « politique » régulièrement fait en coulisses par les différents administrateurs. Le trésorier que je suis rappellera simplement que c’est bien l’ensemble des adhésions qui permet la mise en place et la persistance de ces actions, qui contrairement à la formation, n’ont pas de tarification associées.

Eric Richard