Substances essentielles aux équidés : consultation

Une importante révision de la liste des substances essentielles aux équidés, sans LMR, mais pouvant être utilisées avec un temps d’attente de six mois est en cours.

Ce travail est mené par la Commission Européenne qui met, en consultation publique jusqu’au 12 février 2025, un projet de règlement européen avec une nouvelle liste de substances dites « essentielles aux équidés ».

Cette initiative concerne les chevaux et autres espèces équines destinés à la consommation humaine. Son objectif est d’accroître la disponibilité des traitements pour les équidés afin d’améliorer la santé et le bien-être des animaux, tout en garantissant la santé publique et la sécurité alimentaire.

La consultation publique est ouverte (cf lien ci-dessous) et vous pouvez répondre à titre individuel à cette sollicitation en plus de la réponse qui sera faite au nom de l’AVEF.

https://ec.europa.eu/info/law/better-regulation/have-your-say/initiatives/13995-Veterinary-medicines-essential-substances-for-horses-and-other-equine-species-list-_en

Les contributions sont publiées au fil de l’eau sur cette page Web. Le CIRALE demande par exemple le maintien des produits de contraste dans la liste des substances essentielles.

Faites contribuer vos clients détenteurs d'équidés. Plus il y aura de soutien des substances importantes plus nous aurons de la chance d'être entendu.

Voici les préconisations de la commission Thérapeutique pour quelques substances :

• griséofulvine : l’alternative topique ne suffit pas
• phenylbutazone : le bénéfice clinique existe et les vetos/chevaux en ont besoin
• rifamycine collyre : besoin d’antimicrobiens non antibiotique critique à mettre dans yeux
• sevoflurane pour les anesthésies volatiles
• ketoconazole : peu servir en local dans PG notamment
• rifampicine pour R equi mais limiter dans le temps à 15j max et en association avec macrolide
• midazolam pour sédation et prémédication
• tecnicium (Tc99) pour les scintigraphies
• (- acide ténoïque : traitement complémentaire des affections respiratoires pour limiter l’usage des antibiotiques voire potentialiser leur effet, mais plus sur le marché)
• (- buprenorphine)