Intelligence artificielle et cliniques vétérinaires : cap sur l’avenir !

29/06/2025

Vie de l'Association

Retour sur les Universités de Printemps du SNVEL 2025

Cette année, les Universités de Printemps du SNVEL ont mis l’intelligence artificielle (IA) à l’honneur, avec un thème aussi ambitieux que porteur : « L’IA au service des cliniques vétérinaires ». Un sujet qui soulève autant d’enthousiasme que de questions dans nos pratiques quotidiennes.

Panorama des usages vétérinaires

De nombreux outils sont déjà intégrés dans le quotidien des praticiens et commencent à être utilisés, notamment en pratique canine : rédaction automatisée de comptes rendus, aide au diagnostic, interprétation d’images, gestion de la relation client ou encore éducation des propriétaires. L’IA est aussi présente dans les élevages, les écuries, via des systèmes d’alerte et de surveillance connectée.

Côté imagerie, des solutions comme Picoxia, SignalPET ou VetScan Imagyst permettent déjà d’améliorer la précision des interprétations. En médecine préventive, des IA croisent des millions de données pour prédire les risques de pathologies, comme le fait RenalTechTM dans l’IRC féline avec une fiabilité impressionnante. Les perspectives sont nombreuses pour des développements équivalents en médecine équine.

Optimisme mesuré chez les vétérinaires

L’étude AVMA 2024 (États-Unis) montre un usage croissant de l’IA, tant personnel que professionnel. Pourtant, les praticiens expriment des réserves : fiabilité des outils, sécurité des données, coûts et surtout… manque de formation.

En France, le constat est similaire. Si les acteurs du marché vétérinaire investissent dans le développement d’outils innovants les utilisateurs peinent parfois à s’y retrouver. 62 % des étudiants vétérinaires déclarent ne pas être préparés à intégrer l’IA dans leur exercice futur. Le risque de perte de compétences cliniques, la méfiance envers les algorithmes ou encore l’image perçue par les clients inquiètent une majorité d’entre eux, de même que l’impact environnemental considérable qu’ont les outils d’IA aujourd’hui.

Quelle place pour l’humain ?

L’un des messages forts des Universités 2025 est clair : l’IA ne remplace pas le vétérinaire, tant en compétence qu’en responsabilité. Elle peut décharger des tâches répétitives ou faciliter l’analyse de données complexes, mais la responsabilité reste entièrement humaine, le vétérinaire demeure garant de la décision médicale, de l’éthique et du lien avec les clients.

Et demain ?

Les champs d’application se multiplient : médecine prédictive, santé connectée, omics (génomique, protéomique…), outils d’aide à la décision ou encore triage automatisé. Le virage vers une médecine plus proactive semble amorcé. Encore faut-il que la formation suive, et que chaque praticien puisse choisir les outils qui correspondent à sa pratique, à son éthique et à ses besoins.

 

Cet article, au style si reconnaissable, a évidemment été co-rédigé par l'IA !