Liège – Les Cellules Souches

15/04/2016

AVEF Junior - AVEFjr Liège

11207283_10206439869407850_5984116168927545935_nL'Avef Beps Junior de Liège vient de tenir sa première conférence de l'année ce mardi 13 octobre 2015 :
Les cellules souches, préparée par Mr Serteyn et donnée par Mr Lejeune.
Le Dr Jean Phillipe LEJEUNE a été diplômé en 2000 à Liège, PhD en sciences vétérinaires et consultant à Revatis (spin-off de l'ULg, elle commercialise des kits PRP et ADRC autologues, acide hyaluronique combiné. En parallèle, RevaTis a développé un concept de biobanque de cellules souches autologues pluripotentes d’origine musculaire).

Le conférencier nous a tout d’abord présenté les actualités et les perspectives de l’utilisation des cellules mésenchymateuses pour soigner les lésions locomotrices chez le cheval. Après une rapide introduction sur ce qu’était une cellule souche et une cellule différenciée, l’origine des cellules souches à visée thérapeutique a été abordée. Le mécanisme d’action de ces méthodes a été développé afin de comprendre la différence entre l’utilisation du plasma riche en plaquettes et des cellules souches. Dans le projet de recherche présenté, les cellules souches étaient d’origine autologue et provenaient donc directement du tissu adipeux ou de la moelle osseuse. Enfin, la deuxième partie de cette conférence a présenté la thèse de doctorat du Dr Ceusters et les applications cliniques qui en sont ressorties. En effet, en étudiant les mitochondries musculaires du cheval de sport, des cellules souches ont té découvertes lors de biopsies musculaires. De cette découverte, une technique a permis de standardiser cette voie d’utilisation qui comporte trois options différentes après avoir effectué le prélèvement de cellules souches en biopsie musculaire :
-l’introduction directe dans l’articulation ou à proximité de la lésion.

-l’individualisation vis-à-vis des neutrophiles et injection 48h après le prélèvement.

- l’individualisation vis-à-vis des neutrophiles, suivie d’une multiplication cellulaire et d’une culture bactérienne. L’injection se faisant 1 mois après le prélèvement.12096430_10206439866727783_4628579502490455457_n

Afin de clore le sujet, une clinicienne est venue parler brièvement de son expérience clinique lors de l’utilisation de cette thérapie. Elle a donc pu répondre aux questions posées par des étudiants : coûts, études cliniques, résultats espérés, etc.

Le tout s’est terminé par un drink qui a rassemblé la moitié des étudiants présents lors de cette conférence.

Lien : Présentation